Auteur : McClintock, Barbara
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Barbara McClintock, née à Hartford (Connecticut) le et morte le à Huntington, est une scientifique américaine, considérée comme l'une des plus éminentes cytogénéticiennes du XXe siècle. Elle reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1983, pour sa découverte des facteurs génétiques mobiles appelés transposons, qui montrent le caractère mobile du génome. Elle est l'unique lauréate de ce prix dans cette catégorie.

Elle soutient en 1927 une thèse de doctorat en botanique à l'université Cornell où elle avait mené des recherches pointues sur la cytogénétique du maïs, qui restera d'ailleurs son domaine de prédilection durant toute sa carrière.

À la fin des années 1920, elle étudia les chromosomes et leurs modifications pendant la reproduction chez le maïs.

Son travail et ses résultats furent étonnants et très en avance sur l'époque : elle développa des techniques pour observer les chromosomes du maïs et utilisa des analyses faites au microscope pour démontrer nombre de théories génétiques fondamentales, dont celle concernant l'échange d'information génétique par les chromosomes par enjambement durant la méiose. Elle produisit la première carte génétique du maïs, reliant les régions chromosomiques avec des traits physiques et démontra le rôle du télomère et du centromère, deux régions des chromosomes importantes dans la conservation de l'information génétique.

Elle a été reconnue comme une des meilleures de son domaine, gagnant de prestigieux prix reconnaissant sa contribution scientifique et étant élue à la National Academy of Sciences en 1944.

Durant les décennies 1940 et 1950, McClintock a découvert la transposition et l'a utilisée pour démontrer comment les gènes sont responsables de l'activation ou non de caractéristiques physiques. Elle a développé des théories expliquant la répression ou l'expression d'information génétique transmise d'une génération de maïs à l'autre. Rencontrant le scepticisme sur ses recherches et ses implications, elle stoppa la publication de ses résultats en 1953. Plus tard, elle étudia la cytogénétique et l'ethnobotanique d'espèces du maïs d'Amérique du Sud. Ses recherches deviennent mieux comprises dans les années 1960 et 1970, alors que des chercheurs démontrent les mécanismes génétiques et la régulation génique, qu'elle avait précédemment trouvés.